De polytechnique aux maisons de luxe, découvrez le parcours de Mathilde

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Résumé

De nos jours, de plus en plus de professionnels décident de franchir le pas de l’indépendance afin de jouir d’une liberté de choix de leurs clients, de laisser une empreinte significative dans le développement de leur entreprise et de prendre le contrôle de leur emploi du temps pour poursuivre leurs passions : entreprendre, voyager, se former…

De polytechnique aux maisons de luxe, découvrez le parcours de Mathilde

De nos jours, de plus en plus de professionnels décident de franchir le pas de l’indépendance afin de jouir d’une liberté de choix de leurs clients, de laisser une empreinte significative dans le développement de leur entreprise et de prendre le contrôle de leur emploi du temps pour poursuivre leurs passions : entreprendre, voyager, se former…

Au sein de la communauté WEEM, nous célébrons l’arrivée de notre 3000ème talent indépendant. Derrière ce chiffre impressionnant se trouvent 3000 individus avec lesquels nous avons échangé, chacun ayant un parcours de vie fascinant, partageant une même quête de liberté, d’engagement et d’excellence pour impacter leurs clients.

Le parcours de Mathilde, notre 3000ème talent, est à la fois singulier et représentatif des nombreux membres de notre communauté. Sa curiosité insatiable, son humilité et son exigence sont des valeurs partagées par nos talents. Nous croyons en la puissance des rencontres qui résonnent tant sur le plan humain que professionnel. C’est pourquoi nous sommes ravis de vous présenter l’histoire inspirante de Mathilde.

Une formation inspirée par la beauté des mathématiques

WEEM : Peux-tu nous raconter ta formation ?

Mathilde : Au lycée, j’ai eu un professeur de mathématiques qui m’a transmis sa passion. J’ai trouvé les mathématiques belles et assez ludiques. J’ai eu la chance de pouvoir poursuivre mes études à l’École Polytechnique, sachant que je ne voulais pas exercer un métier d’ingénieur, mais plutôt utiliser cette formation comme tremplin pour faire autre chose. J’ai beaucoup apprécié mes études là-bas, mais je me suis rendu compte qu’elles ne me préparaient pas complètement à la vie en entreprise.

WEEM : Et comment as-tu commencé ta carrière ?

Le conseil, comme une deuxième école

Mathilde : J’ai rejoint McKinsey en 2006, et pour moi, cela a été comme une deuxième école. J’y ai appris des méthodologies, à présenter des sujets complexes aux dirigeants et je me suis fait des amis. J’ai effectué ma première mission dans l’industrie sidérurgique, puis j’ai travaillé dans de nombreux autres secteurs. Au fil des missions, j’ai réalisé que j’avais une préférence pour le secteur des biens de consommation. J’ai ensuite ressenti la frustration classique du consultant : je voulais travailler dans un secteur qui me plaisait et suivre concrètement l’application des stratégies que je proposais.

Le luxe : le premier chapitre d’une longue histoire

J’ai été attirée par le luxe pour la place laissée à la créativité et à l’esthétisme. En 2009, j’ai rejoint la division luxe de L’Oréal en tant que chef de produit et puis chef de groupe, en marketing opérationnel pour le soin Lancôme, puis marketing développement chez Saint Laurent.

Une pause dans l’entrepreneuriat

En 2014, j’ai décidé de me tourner vers l’entrepreneuriat. Après des années passées dans de grandes entreprises, j’envisageais de rejoindre une petite structure, d’en créer une ou d’en racheter une. J’ai travaillé dans trois start-ups. Je suis d’abord allée à Shanghai pour rejoindre une amie dans une agence de création, puis en France, chez Bacsac, spécialisé dans le design pour l’extérieur, et enfin chez Lignereux à Londres, où un ami fait revivre une marque d’arts décoratifs du XVIIIe siècle. Dans chacune de ces expériences, j’ai travaillé main dans la main avec les fondateurs, partageant leur quotidien et leurs tâches. Ce fut une période magique et enrichissante qui a également démystifié l’image idéale que j’avais de la petite entreprise.

« Beaucoup de choses dans ma carrière se sont faites
grâce à des rencontres. »

Retour au luxe

J’ai décidé de rejoindre une entreprise familiale et de revenir vers le luxe, plus spécifiquement la mode, car j’étais très attirée par les métiers artisanaux. Beaucoup de choses dans ma carrière se sont réalisées grâce à des rencontres : avec une responsable des ressources humaines de LVMH qui m’a proposé de devenir bras droit chez Céline, puis avec Marco Gobbetti le PDG de la marque. Avec eux, j’ai vécu des années très entrepreneuriales, partageant totalement leur vision. J’ai abordé tous les aspects d’une maison de mode, d’un point de vue stratégique, opérationnel et organisationnel et j’ai aussi conduit un travail sur la formulation de nos valeurs et de notre culture avec une philosophe. Nous cherchions toujours à prendre du recul. Par la suite, j’ai occupé un poste de direction du merchandising de collection, en faisant le lien entre le marché et le studio : trouver le bon équilibre entre la création et les aspects commerciaux. C’était un rôle de traducteur que j’appréciais et qui combinait des dimensions rationnelles et plus créatives. Au bout de six ans, j’ai décidé de partir, pour aller plus loin dans mon envie d’entreprendre.

La soif d’entreprendre

On m’a proposé de prendre la direction générale d’une maison de mode, mais les circonstances ne se sont pas alignées. C’est alors que j’ai décidé de créer ma propre société. J’ai passé du temps dans l’incubateur WILLA, mais j’ai finalement décidé de ne pas pousser mon idée plus loin. Une amie indépendante m’a contactée et m’a demandé d’accompagner un parfumeur qui lançait sa propre entreprise. Je n’avais pas envisagé de retourner dans le conseil, mais je l’ai fait par amitié, et cela m’a plu à nouveau.

« Ce qui est génial avec WEEM, c’est que je peux avoir mes clients en direct

tout en bénéficiant du côté surprise de WEEM, qui propose mon profil.
Cette complémentarité commerciale est intéressante. »

WEEM : Qu’aimes-tu dans l’indépendance ?

Mathilde : J’aime être indépendante, car j’ai soif de changement et de nouveauté. J’apprécie d’avoir la liberté d’adapter ma méthodologie, en m’appuyant sur ce que j’ai appris chez McKinsey et en incubateur. J’aime aussi pouvoir me former sur les sujets qui me passionnent, tels que le numérique et le développement durable.

Les choses évoluent très rapidement dans notre monde, et être indépendante me permet de rester constamment à jour et de développer mes compétences.

L’indépendance m’a également permis de saisir des opportunités imprévues, comme donner des cours à l’Institut Français de la Mode, coordonner un dossier sur la mode pour le magazine de Polytechnique ou donner une conférence sur le luxe devant des industriels chinois.

J’adore saisir ces opportunités au vol pour expérimenter. J’aime aussi créer ma propre marque, gérer le compte Instagram de ma société (@drogueriegenerale), j’ai trouvé cet exercice très amusant.

Je suis animée par l’idée d’aider les gens à réaliser leur vision. Étant une personne curieuse, je n’aime pas me retrouver enfermée. J’aime évoluer dans différents domaines et progresser au fur et à mesure.

WEEM : Pourquoi as-tu rejoint WEEM ?

Mathilde : WEEM m’a contactée et j’ai eu un échange avec Marilyn de l’équipe Talent de WEEM. L’un des aspects difficiles de l’indépendance est la gestion du portefeuille de missions. Ce qui est génial avec WEEM, c’est que je peux avoir mes clients en direct tout en bénéficiant du côté surprise de WEEM, qui propose mon profil. Cette complémentarité commerciale est intéressante.

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