Chez WEEM, nous le voyons, les consultants ont tendance à devenir indépendants de plus en plus jeunes. C’est un choix qui a du sens, car leur profil est recherché par les clients. Alors, à partir de quel âge et surtout de quelle expérience peut-on devenir consultant indépendant ?

Le retour d’expérience de Louis-Jean

Pour avoir un aperçu de la réalité de la vie d’un jeune consultant indépendant, rien de mieux que le témoignage de l’un d’entre eux. Voici, Louis-Jean, membre de la communauté WEEM, consultant indépendant depuis quatre ans après deux ans en cabinet de stratégie.

Pourquoi est-ce que tu as décidé de te lancer en indépendant après ton expérience en cabinet de conseil en stratégie ?

Pour financer mon projet d’entreprise en étant libre de choisir les clients.

Après deux ans au BCG, je voulais me consacrer à des sujets plus digitaux. En revanche, je n’ai pas été consultant en freelance directement. J’ai donc pris quelques mois pour apprendre à coder et réaliser une première application. J’ai ensuite trouvé une mission dans l’assurance qui a débouché sur la création d’une start-up. Je suis devenu consultant en parallèle pour financer mon train de vie tout en développant mon entreprise. J’aime ce métier pour ses problématiques diverses. En effet, j’ai un grand sens du service et cela m’apporte beaucoup de mener des projets à bien avec les clients.

Qu’aimes-tu dans ta vie de consultant indépendant ?

J’apprécie particulièrement de choisir les missions que je réalise.

Je peux accepter ou refuser les clients, mes missions, mon taux journalier ou encore le nombre de jours travaillés par semaine. Bien qu’il n’existe pas de mission parfaite, je trouve cette liberté de choix très appréciable !

Par exemple, j’ai récemment déménagé. J’ai pu visiter des appartements et préparer ce changement de vie sereinement tout en ayant des missions. Je n’aurai jamais pu faire cela en cabinet.

consultant independant

Comment choisis-tu les missions sur lesquelles tu te positionnes ?

Mes deux critères clés : qualité des relations personnelles et intérêt du sujet.

Avant d’accepter une mission, j’essaie de comprendre le plus concrètement possible comment elle se déroulera au quotidien. J’évalue alors si c’est dans mes cordes. Si une mission pour laquelle j’ai peu/pas d’expérience se présente, je le dis de façon transparente. Par ailleurs, j’apporte un regard neuf et une approche structurée. Cela complète l’expertise métier du client, ce qui rend souvent la collaboration fructueuse. Bien s’entendre avec le client me semble primordial. C’est aussi tout l’intérêt de travailler avec des acteurs comme WEEM. En effet, ils me connaissent bien et me positionnent ainsi dans des contextes qui me plaisent. Je pense que cela contribue beaucoup à des résultats positifs. Mon objectif est toujours de satisfaire le client au-delà de ses attentes. Jusqu’à présent, toutes mes missions ont été systématiquement prolongées.

Se lancer en indépendant peut faire peur. Comment l’as-tu vécu ?

La première peur quand on est indépendant, et elle est légitime, c’est de ne pas avoir de missions.

Plusieurs semaines sans missions

Être freelance implique parfois de rester plusieurs semaines sans avoir de mission longue. Même si le marché est dynamique, je n’ai pas toujours de visibilité sur ce que je vais faire à moyen terme. Il est donc important d’avoir pris ses dispositions pour assurer les trois mois à venir. C’est quelque chose que rencontrent tous les indépendants et qui se lisse sur le long terme, car il suffit d’une mission de plusieurs semaines pour retrouver de la marge de manœuvre. Une fois ces considérations matérielles prises en compte, l’important est de se connaître. Pour certains, ces périodes moins actives sont dures à supporter. D’autres ont la discipline de les mettre à profit pour faire du développement commercial, se former ou se consacrer à un projet entrepreneurial. Les plateformes sont aussi une manière de trouver des missions et diminuer ces périodes.

Un apprentissage différent

Un deuxième sujet, quand l’on compare à la vie en cabinet, est l’apprentissage. Désormais, je ne travaille pas toujours en équipe et ne peux donc pas tirer profit des partners plus seniors comme c’était le cas en cabinet. Je me développe d’une autre façon au contact des clients qui sont souvent très seniors et en réalisant avec eux des missions toujours nouvelles.

Pour moi, le bilan est très positif, car j’ai la qualité de vie que je souhaitais et du temps pour moi. Je travaille sur des missions qui me plaisent et que je choisis, très souvent en lien avec le digital, et je développe en parallèle mon entreprise.

 » L’important est d’avoir pu acquérir une certaine capacité à travailler en autonomie et une expérience à mettre en avant, que ce soit quelques années en cabinet de conseil, ou une expérience d’entrepreneur qui vont rassurer le client et lui faire comprendre quelle valeur la collaboration va lui apporter. « 

Matthieu Bergerault
Co-fondateur de WEEM

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